Bioxymop 6EH

Simop, ce terme vous renvoie à une entreprise française reconnue dans le domaine de l’assainissement non collectif, la récupération et le traitement des eaux de pluie. Cette enseigne a vu le jour en 1975, mais elle n’a ouvert ses filiales en Europe de l’Est que depuis une dizaine d’années.

De nos jours, Bioxymop est très actif sur le marché français et elle est surtout connue pour sa gamme de micro-stations d’épuration dénommé Bioxymop. En quelques mots, c’est une micro-station à culture fixée qui utilise un procédé biologique pour traiter les effluents domestiques.

Coup de projecteur sur la Bioxymop 6EH !

Autour de la micro-station Bioxymop 6EH

Tout d’abord, le terme Equivalent habitant (EH) est l’unité de mesure de la capacité de la micro-station. Un EH équivaut à une pièce principale qui, selon les réglementations en vigueur, est une unité dédiée au séjour ou au sommeil. Elle doit être dotée d’une ouverture, d’une surface d’au moins 7 mètres carrés et d’une hauteur sous plafond de 2,5 mètres.

Dans ce dossier, nous nous intéressons tout particulièrement à un modèle de micro-station de 6EH puisque c’est le modèle le plus adapté aux logements individuels classiques. Toutefois, il faut noter que la Bioxymop est aussi disponible en versions 9 EH ou 12 EH.

La marque Simop avance que cette gamme de produits affiche des fréquences de vidange élevées (environ tous les 36 mois), mais seules les réalités sur le terrain peuvent justifier cette possibilité. Cette estimation est toutefois basée sur des tests en laboratoire qui ne reflètent pas vraiment les fréquences constatées en utilisation réelle. En réalité, cette filière doit être vidangée tous les 2 à 4 ans, comme n’importe quel autre modèle de micro-station.

Principe de fonctionnement

La micro-station Bioxymop utilise la technologie appelée IFAS ou « Integrated Film Activated Sludge ». Pour faire simple, c’est le même principe utilisé par la plupart des micro-stations de nos jours. Elle traite donc les eaux usées en trois étapes qui se déroulent dans trois compartiments différents.

Le premier compartiment, appelé décanteur primaire, reçoit les effluents bruts. Les matières en suspension sont ainsi séparées des flottants (graisses…). Les macro-déchets se décantent au fond en formant des boues. Celles-ci seront par la suite digérées par des bactéries épuratrices anaérobies, ce qui permet de diminuer de façon significative leur volume.

Les eaux prétraitées passent ensuite dans un second compartiment appelé bioréacteur. Les effluents seront donc mis en contact avec les bactéries naturellement présentes dans les eaux usées. Ces micro-organismes vont consommer les pollutions résiduelles dissoutes (DCO, DBO5…) pour épurer davantage les effluents.

Enfin, les eaux traitées se déversent dans le troisième compartiment. Une seconde étape de décantation se produit. Ceci permet de séparer les petites quantités de boues restantes des eaux. Celles-ci seront recerclées vers le bassin de décantation, tandis que les eaux épurées seront relâchées dans la nature.

Quid de l’assainissement semi-collectif ?

Il convient de noter que la micro-station Bioxymop peut aussi couvrir les besoins d’assainissement des logements semi-collectifs de 21 à 50 EH.

Pour la mise en place de ces systèmes d’assainissement, la marque travaille en partenariat avec une centaine d’installateurs. Elle s’est également dotée d’une équipe de techniciens qui assurent l’assistance nécessaire dans la mise en œuvre de votre projet d’assainissement. Ceci démontre que Simop fait un effort notable pour offrir un service après-vente de qualité à ses clients, malgré son produit performant, mais qui ne peut pas vraiment être considéré comme innovant.